Au lendemain de la défaite historique de l’Inter Milan contre le PSG en finale de Ligue des champions, le défenseur italien Francesco Acerbi a refusé ce dimanche de rejoindre la “Squadra azzurra”.
Ce n’est pas la “dépression” d’une finale de Ligue des champions perdue 5-0 mais une question de “respect”. Le défenseur de l’Inter Milan, Francesco Acerbi, a justifié ce dimanche son refus de rejoindre l’Italie malgré sa sélection pour affronter la Norvège et la Moldavie en éliminatoires de la prochaine Coupe du monde.
Dans un long message publié sur son compte Instagram, le joueur de 37 ans aux 34 sélections a fait écho de tensions avec son sélectionneur Luciano Spalletti dont il ne ferait “pas partie du projet”.
“Pas une décision prise à la légère”
Dans la matinée, Luciano Spalletti avait annoncé que le défenseur n’avait pas “répondu à la convocation”. “Un problème physique ? Non, il a réfléchi à ce qui s’est passé autour de lui, a-t-il expliqué. Je l’avais convoqué pour ce qu’il a montré durant cette période. C’est vrai qu’à la fin du championnat, on est tous fatigués, ces convocations n’ont pas été faciles.”
Francesco Acerbi a donné une autre version. “Ce n’est pas une décision prise à la légère, car porter le maillot bleu a toujours été pour moi un honneur et une source de fierté”, a-t-il d’abord expliqué. Et d’ajouter: “Cependant, j’ai estimé qu’au vu des événements récents, les conditions n’étaient pas réunies aujourd’hui pour poursuivre sereinement sur cette voie. Je ne cherche ni excuses ni faveurs, mais j’exige le respect. Et si ce respect manque à ceux qui devraient diriger un groupe, alors je préfère me retirer . Je ne suis pas quelqu’un qui s’accroche à une convocation: j’ai toujours tout donné, mais je ne resterai pas là où je ne suis plus vraiment désiré et il est clair que je ne fais pas partie du projet du sélectionneur.”
Le défenseur central a également voulu assurer aux supporters italiens que la lourde défaite de son club samedi soir contre le PSG n’avait rien à voir avec son refus. “C’est ma décision, et comme je l’ai dit au sélectionneur ce matin, elle n’est ni définitive ni dictée par la colère, ni encore moins par la ‘dépression’ d’une finale de Ligue des champions perdue, mais seulement par un besoin de recul”, a-t-il précisé.