Le dernier roman de Joël Dicker se déroule dans un zoo, mais dans cet entretien, c’est l’homme que l’on traque. Maître du polar, incontournable des relais de gares et des bibliothèques de lycée, il s’est imposé comme une figure majeure du genre. Mais qu’en est-il de l’homme derrière les best-sellers ? Pour « Marianne », il se dévoile : de son musée préféré aux genres littéraires qui le touchent moins. Rencontre.
Marianne : Quels sont les premiers ouvrages qui vous ont vraiment marqué ?
Joël Dicker : Ce n’est pas aussi simple comme question que ce qu’on pense, parce qu’il y a beaucoup de premiers ouvrages. Je trouve que les livres s’apparentent, surtout les livres, à des périodes de notre vie. J’en donnerais peut-être trois, sur trois périodes importantes avant la période adulte : l’enfance, l’éveil à la lecture… Pour moi, c’est Roald Dahl, notamment La potion magique de Georges Bouillon ou Un amour de tortue, qui ont été des livres qui ont fait de moi un futur lecteur.
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