https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2025/05/03/250502-img-kamel-jendoubi.jpg
C’est le plus vaste procès de l’opposition politique en Tunisie depuis la fin du règne Ben Ali. Accusé·es de « complot contre la sûreté de l’État », une quarantaine d’opposant·es au président Kaïs Saïed, hommes et femmes politiques, militant·es de la société civile et journalistes, ont été condamné·es le 19 avril à des peines de treize à soixante-six ans de prison. « La répression en Tunisie n’est pas un phénomène conjoncturel ni accidentel. Elle est le fruit d’un projet politique autoritaire bien réfléchi », affirme à Mediapart Kamel Jendoubi, ancien ministre et président du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie.