En marge de la draft de la Kings League France, organisée ce lundi soir à Paris, Michou a livré ses impressions. Le youtubeur de 23 ans, qui s’est rasé la tête pour “avoir plus d’aura” en tant que président de l’équipe Génération 7, explique comment il s’est préparé pour la compétition.
Michou, comment abordez-vous cette première édition de la Kings League France (qui se déroulera du 6 avril au 7 mai près de Paris) en tant que président de l’équipe Génération 7?
C’est un honneur de fou d’avoir un club dans la Kings League. Je suis trop heureux. C’est un rêve de gosse en fait. Je suis en train de gérer une équipe de foot. Je fais des réunions avec des gars que je regardais petit à la télé, dont j’étais fan. C’est incroyable.
Comment vous êtes-vous organisé pour préparer la compétition?
Je me suis staffé et entouré, parce que moi je kiffe le foot mais je n’estime pas avoir le niveau pour dire qu’un joueur a assez de potentiel ou qu’il faut utiliser un autre de telle manière. Donc je me suis entouré de Pierrick, un scout pro qui a l’habitude de dénicher des pépites. Je lui fais pas mal confiance, je mets un peu mon grain de sel aussi. Et on avance comme ça.
Avez-vous été contacté par des joueurs désireux d’intégrer votre équipe?
De ouf. Non, vraiment, de malade. Ça participe au fait que je me sens vraiment président de club. Je me disais: Mec, qu’est-ce que je suis en train de vivre! Je vais faire des fives avec des potes, il y a des gars sur d’autres terrains qui viennent me voir: ‘Hé, tu ne veux pas venir voir comment on joue, je te jure avec mon pote on est chauds’. Du coup, je regarde quand même. J’envoie des petites vidéos. J’ai reçu plein de propositions de partout, des potes qui me disaient: ‘Il y a quelqu’un que je connais, il aimerait bien que tu regardes ça’. Donc oui, très marrant. Et mine de rien, il y en a qui sortent de nulle part et qui ont vraiment du potentiel.
Depuis que vous avez été nommé président, regardez-vous les matchs avec un œil différent?
Honnêtement, un petit peu oui. J’ai l’impression de prendre des skills en tant que président. Et je ne regarde pas de la même manière le foot qu’avant, parce que c’est un format à sept contre sept. C’est quand même différent du onze contre onze. Quand on regarde les profils des joueurs, on regarde des qualités en particulier. Avant, je regardais un mec faire un sombrero, je me disais: ‘Wouah, la dinguerie, il nous le faut’. Là, je fais plus attention à d’autres détails.
Si vous pouviez sélectionner le footballeur de votre choix, ce serait qui?
J’ai envie de dire Kylian Mbappé, je suis fan. Le classique. Tu mets Kylian Mbappé sur le côté ou en buteur, tu te régales.
Comment jugez-vous vos adversaires dans cette Kings League?
On me demande quelle équipe je vois le moins haut et pour moi, c’est l’équipe de Pfut. Si je perds contre eux, vraiment je pense que j’aurai le seum, parce que je n’arrête pas de dire qu’ils sont éteints (sourire).
Un petit mot sur le staff particulièrement étoffé de Squeezie…
Quand j’arrive avec ma voiture dans le parking aujourd’hui, je vois Squeezie marcher la tête baissée avec douze personnes derrière lui. Je n’abuse pas hein. Allez, je pense vraiment qu’ils étaient sept derrière lui, que des mecs en tenue d’avocat, pochette à la main, petit sac, distingués, costards. Je me suis dit: ‘Mais wesh, Squeezie il a envoyé’. C’est le Real Madrid. C’est le Paris Saint-Germain là, c’est le Qatar en face. Moi, mon staff, pour l’instant on est plus mignons. Mais en vrai, on est quand même trois-quatre. Ça fait pas mal de gens qui bossent dessus. Et après, j’ai de la chance d’avoir beaucoup de potes qui m’aident à droite à gauche.