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La chronique de François Simon. Le Bon Georges, pour adultes seulement

juin 15, 2025
in @La Tribune, Économie
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La chronique de François Simon. Maison Sota qui décide du plaisir ?
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La Tribune - Economy

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« Comment ça, tu ne connais pas cette adresse ? » C’était la deuxième fois que l’on me faisait ce numéro très parisien de déception morigénante. Se sentir nul et dépassé, cela fait toujours du bien. On rêve d’être enfin à la hauteur de la déception, de venger notre méconnaissance et de s’agenouiller fissa devant cette adresse divine. Rejoindre les sachants.

Il faut dire que le lieu est épatant, pulpeux de références bistrotières, le beau zinc Nectoux, les tables, les chaises, les diplômes, les plaques. Jusqu’aux clients qui sont coulés dans le même bronze, une société tonitruante, rigolarde, testostéronée. Le Bon Georges, c’est une sorte d’Arc de Triomphe du bistrot en Technicolor, le mausolée de la canine en surround quadri stéréo. Même les voix de l’accueil jouent dans le stéroïde, le muscle et le tonus.

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Si vous faites moins de 50 kilos, à la limite, on ne devrait pas vous calculer. Allons donc pour la grand-messe. La carte des vins pèse un âne mort, clame sa profusion, revendique l’exubérance. C’est formidable. Aux tablées voisines, on en est déjà à la deuxième bouteille. C’est l’heure du choix. Le fabuleux filet de bœuf à la sauce aux poivres fait de l’œil, et il doit être sacrément bon.

Mais dans un coin les prix jouent du Taser : 66 euros, ça peut refroidir. Va pour le tartare à portion plus enfantine, à prix dodu (29 euros) ; la salade est quelque peu défraîchie et les frites mollassonnes. Pourtant, on voudrait faire partie de la fête, commander une autre bouteille, oublier les prix, la faconde débonnaire d’un service surjouant l’amabilité, le supplément et le service suivant.

Le Bon Georges doit séduire la clientèle étrangère, ravie d’être emportée par ce torrent débonnaire, franchouillard, viandard et bienheureux. Les desserts ont le mérite d’être habités, vivants et frais comme la profiterole et son chou délicieux, mais la forêt noire n’a pas cette onctuosité perdue dans un assemblage valeureux mais trop compliqué aux structures émoussées. En fait, il faudrait venir ici après avoir pris trois apéritifs et bien rigoler de la vie. Sinon, s’enfuir.

Le Bon Georges, 45, rue Saint-Georges (Paris 9e). Comptez 100 euros par personne.

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François Simon

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