Alors que la guerre commerciale se poursuit entre les États-Unis et l’Union européenne, les entreprises françaises auraient accéléré leurs projets de créations de filiales outre-Atlantique. Tel est le constat établi par le cabinet nantais Altios International, qui accompagne les PME et ETI dans leurs développements à l’étranger.
« Nous accompagnons chaque année 500 entreprises françaises, dont 20% vers les États-Unis. Depuis l’élection de Donald Trump, en novembre dernier, elles ont accéléré leur stratégie d’implantation locale, notamment via une filiale. Nous notons une forte accélération depuis fin janvier. En un seul mois, le cabinet a contribué à une quinzaine de créations de filiales sur le territoire américain alors que, l’an passé, nous avions comptabilisé entre trente et quarante nouvelles filiales », observe Patrick Ferron, cofondateur associé en charge des États-Unis chez Altios International, également conseiller du commerce extérieur de la France Pays de la Loire et co-pilote du club Amérique du Nord de l’IOC (International Ouest Club). D’après lui, il s’agit d’entreprises ayant déjà des relations commerciales avec les États-Unis. « Au regard du contexte géopolitique actuel qui crée beaucoup d’incertitude, les PME et ETI, notamment des entreprises de l’ouest issues du secteur agroalimentaire, souhaitent sécuriser les marchés existants. »