Après une levée de fonds record de 40 milliards de dollars en mars dernier, Open AI met en musique son ambition. L’américain, qui compte déjà 500 millions d’utilisateurs actifs de sa solution Chat GPT dans le monde, vient de débaucher la Française Fidji Simo, une valeur sûre de la tech, pour la recruter en tant que responsable des applications d’IA du groupe. Un poste clé pour développer de nouvelles fonctionnalités dans un secteur qui devient ultra-compétitif.
À 39 ans, Fidji Simo a fait ses armes aux Etats-Unis chez eBay, avant de rejoindre Facebook en 2011. Cette fille de pêcheur qui a grandi à Sète (Hérault) a ensuite rejoint Instacart en 2021, une application d’achats et livraisons rapides de courses du quotidien.
Au sein de Facebook, en tant que responsable de l’application du réseau social – qui a été téléchargée plus de cinq milliards de fois depuis sa création -, elle a notamment été en charge du développement de nouvelles fonctionnalités audio. Celle-ci devait, à l’époque, “vous permettent de découvrir, d’écouter et de rejoindre des conversations en direct avec des personnalités publiques, des experts et d’autres sur des sujets qui vous intéressent”.
Mais la révolution de l’audio, un temps en plein boom, surtout pendant les années Covid, n’a pas pris l’essor attendu. Tandis que les applications d’IA sont en train de révolutionner les services d’assistants en ligne, la dimension conversationnelle reste la prochaine frontière technologique à franchir. Celle qui permettra à tout utilisateur de converser naturellement et rapidement avec un assistant personnel notamment.
Open AI a développé plusieurs applications d’IA, dont la plus connue Chat GPT mais aussi le générateur d’images DALLE-E, GPT Search ou Store pour des chatbots personnalisés.
Du B2C et des marchés publics
Aussi, la firme californienne a proposé mercredi aux pays intéressés de les aider à développer leurs infrastructures d’intelligence artificielle (IA), avec le soutien du gouvernement américain, une initiative qui cherche à offrir une alternative aux velléités chinoises.
La start-up californienne se dit prête à soutenir toutes les étapes de la chaîne, de la construction de centres de données à la mise au point de versions locales de son célèbre assistant.
Les fleurons technologiques chinois, comme le géant de la recherche sur internet Baidu, l’équipementier téléphonique Huawei et la start-up d’IA générative DeepSeek cherchent à gagner des marchés à l’international.
Valorisée 300 milliards de dollars, Open AI a également ouvert une filiale à Paris en 2024.
(Avec AFP)
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