Il était déjà en guerre ouverte contre le wokisme et les défenseurs de l’environnement. Donald Trump a désormais une cible supplémentaire : l’enseignement et la recherche, accusés de faire la propagande des idées progressistes. Le cheval de bataille de cette idéologie qu’il exècre ne serait autre que la plus célèbre université de ce monde, Harvard. Les coups pleuvent… mais pour combien de temps ?
« Harvard est une farce ! Un lieu qui enseigne la haine et l’imbécilité, et qui ne devrait plus recevoir de fonds fédéraux ». Voilà les termes choisis par le président américain pour qualifier la plus vieille et prestigieuse université du pays. Il l’accuse, de surcroît, de recruter essentiellement « des gauchistes radicaux, des idiots et des cervelles de moineau ». Rien que ça !
Début avril, le Washington Post révélait que l’administration de Donald Trump avait demandé à la direction de la faculté de mettre fin à ses programmes diversité, équité et inclusion (DEI). Elle avait également exigé d’opérer des changements dans les programmes qui « alimentent le harcèlement antisémite ». Depuis le début de la guerre à Gaza, les campus américains ont été le théâtre d’importantes mobilisations d’étudiants dénonçant l’offensive menée par Netanyahou dans l’enclave palestinienne.