560 000 visiteurs en 2024, 80 000 m² et 250 millions d’euros de retombées annuelles. Malgré ses 55 ans, le Parc des expositions de Bordeaux reste un moteur économique stratégique pour l’agglomération. Mais son hall 1, le plus ancien qui déploie 50 000 m², est devenu un bâtiment vieillissant. « Sa conception datée, ses problématiques de chauffage et de refroidissement, ainsi que la dégradation de certains éléments imposent de repenser cet équipement dans une logique de durabilité et d’ouverture vers le quartier », juge ainsi Bordeaux Métropole. Et comme pour le marché d’intérêt national, la collectivité a opté pour la création d’une société d’économie mixte à opération unique (Semop).
L’enjeu ? Trouver un investisseur privé capable de financer l’opération dont le montant devrait se situer entre 100 et 150 millions d’euros pour la rénovation du parc des expositions et le double pour l’ensemble de l’opération. « Le modèle de la Semop nous évite de mobiliser trop d’argent tout de suite. Cela permet de rester propriétaire et décisionnaire du projet malgré un apport en capital faible », avance Stéphane Delpeyrat, le vice-président de la Métropole chargé du développement économique.
Pierre Cheminade avec Marie Lyan, Gaëtane Deljurie, Amandine Ibled, Cécile Chaigneau et Florine Galéron