Lait de vache, d’amande ou de coco ? Boisson végétale de soja, d’avoine ou de pois ? Le choix peut désormais tourner au casse-tête au supermarché et dans les cafés, tant l’offre d’alternatives au lait d’origine animale s’étoffe en France depuis quelques années.
Derrière des écarts de prix considérables, des promesses, plus ou moins explicites, de vertus environnementales, éthiques, sanitaires et gustatives. Sont-elles fondées ? Une étude publiée cette année par le World Resources Institute, une ONG américaine de recherche environnementale, répond partiellement à la question.
Comme dans son rapport publié en 2024 sur la « bonne viande », le WRI souligne globalement la complexité de l’enjeu. « De nombreux facteurs influencent les choix alimentaires individuels, notamment le coût, le goût, les restrictions alimentaires, l’accès géographique et les traditions culturelles, et tous sont importants. La valeur nutritionnelle des laits végétaux varie également considérablement selon leur degré d’enrichissement et la présence ou non de sucres ajoutés, des facteurs clés pour la santé de chacun », estime l’étude.