Fumée blanche à Berlin. Les conservateurs de Friedrich Merz, qui devrait être élu chancelier en mai, et les sociaux-démocrates sont parvenus à un accord de gouvernement. Un record de rapidité pour un nouveau gouvernement qui a de nombreux dossiers sur le feu.
L’espace d’un jour et d’une Une, celle du jeudi 10 avril, le grand quotidien populaire allemand Bild Zeitung a choisi l’harmonie plutôt que l’agitation. « La coalition fonctionne… L’Allemagne va à nouveau se réveiller », croit savoir le journal qui célèbre l’annonce de l’accord de gouvernement trouvé la veille entre les conservateurs de Friedrich Merz, futur chancelier, et les sociaux-démocrates. Six semaines seulement après l’élection, un record de rapidité pour l’Allemagne, la première économie d’Europe peut donc espérer retrouver « un gouvernement fort capable d’agir », selon les termes de Friedrich Merz qui a présenté le texte de 144 pages intitulé « Responsabilité pour l’Allemagne », avec les trois autres chefs de partis (Saskia Esken et Lars Klingbeil, les 2 co-chefs du SPD et Markus Söder, le chef de la CSU, les conservateurs bavarois).