Le Brésil a effectué sept changements lors de sa victoire contre la Colombie (2-1) jeudi lors des qualifications à la Coupe du monde 2026, soit de plus que la limite autorisée. Mais la Seleção a profité du protocole commotion cérébrale.
Marquinhos, Raphinha, Gabriel Magalhaes et Guilherme Arana se sont peut-être sentis comme des rescapés, jeudi. Les quatre joueurs sont les seuls titulaires brésiliens à avoir terminé la rencontre face à la Colombie (2-1) lors des qualifications à la Coupe du monde 2026. Leur sélectionneur Dorival a effectué sept changements, soit deux de plus de ce qui est autorisé en match officiel et dans le temps réglementaire. Cela a provoqué une certaine incompréhension dans les rangs colombiens, mais les Brésiliens en avaient le droit.
Un remplacement supplémentaire pour chaque équipe
Ils ont profité du protocole de commotion cérébrale en vigueur depuis le 1er juillet 2024 et intégré dans les lois du jeu de l’IFAB à l’article 3.2. Celui-ci permet de remplacer un joueur suspecté de commotion cérébrale en plus des remplacements normaux. Il offre, par équité, un remplacement supplémentaire à l’équipe adverse. Jeudi, le gardien brésilien Alisson Becker et le défenseur colombien Davinson Sanchez sont restés au sol après un violent choc contre tête contre tête. Ils ont chacun quitté le terrain sur suspicion de commotion.
Le protocole offrait donc deux remplacements supplémentaires à chaque équipe: un pour leur joueur respectif et un autre en compensation de celui réalisé par l’adversaire. Le Brésil, qui avait déjà procédé à deux remplacements (Joeliton et Matheus Cunha à la place de Gerson et Joao Pedro) a directement activé son option en opérant quatre changements supplémentaires d’un coup (entrées de Bento, Savinho, André et welsey à la place de d’Alisson, Rodrygo, Bruno Guimaraes et Vanderson) à la 78e minute. Ce qui portait le total à six.
Il a même procédé à un dernier changement au bout du temps additionnel en faisant sortir Vinicius, au bord du carton jaune et de la suspension contre l’Argentine, pour faire entrer Leo Ortiz. Pour un total de sept remplacements et de quatre sessions de remplacement (contre trois autorisées). Mais la Seleção a, là encore, profité du remplacement de Davinson Sanchez pour commotion en obtenant une session de remplacement supplémentaire octroyée à l’équipe adverse. Plus mesurée, la Colombie a seulement effectué quatre changements.