Resserrer les boulons. Après une année difficile, le constructeur automobile japonais Nissan envisage de fermer deux usines d’assemblage au Japon et des usines à l’étranger, selon plusieurs sources. Ces fermetures entreraient dans le cadre d’un plan de réduction des coûts que le constructeur a annoncé en début de semaine.
Le groupe envisage de fermer ses usines d’Oppama, où Nissan a commencé la production en 1961, et de Shonan, exploitée par Nissan Shatai et dont Nissan est actionnaire à 50 %, ont indiqué les sources.
Par ailleurs, Nissan envisagerait de mettre fin à la production dans ses usines en Afrique du Sud, en Inde et en Argentine. Le groupe souhaiterait également réduire le nombre de ses usines au Mexique.
Suppressions d’emplois
Ce mardi, l’entreprise nipponne a annoncé une série de nouvelles mesures de réduction des coûts, dont la suppression de 11.000 emplois supplémentaires, et une diminution de la production, alors que le constructeur automobile japonais s’efforce de se redresser la barre. D’ici 2027, Nissan devrait avoir supprimé 20 000 emplois dans le monde, soit 15 % de ses effectifs mondiaux.
Dans un communiqué publié sur son site internet, Nissan a fait savoir que les informations concernant de possibles fermetures d’usines n’étaient que spéculations et ne reposaient sur aucune information officielle.
« Pour l’instant, nous ne ferons pas d’autres commentaires à ce sujet », a indiqué le groupe.« Nous nous engageons à maintenir la transparence (…) et nous communiquerons toute information pertinente si nécessaire. »
Une chose est sûre en revanche : le constructeur a subi une perte colossale en 2024-2025 de 4,1 milliards d’euros (671 milliards de yens).
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