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“Le moment le plus intense de ma carrière”: les confessions de Moustapha Mbow après la montée du Paris FC

mai 9, 2025
in @RMC SPORT, Sportive
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“Le moment le plus intense de ma carrière”: les confessions de Moustapha Mbow après la montée du Paris FC
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Avant d’affronter l’AC Ajaccio à l’occasion de la dernière journée de Ligue 2 (samedi 17h), Moustapha Mbow s’est confié à RMC Sport. Homme de peu de mot, mais toujours souriant, il revient sur son nouveau statut de joueur nommé dans l’équipe type de la saison de Ligue 2, mais aussi de joueur le plus régulier du Paris FC.

Moustapha Mbow ne pense pas encore à la Ligue 1, malgré la montée acquise par le PFC la semaine passée, mais veut arracher le titre de champion au FC Lorient. Il raconte aussi son objectif d’intégrer les Lions du Sénégal avant la CAN 2025, après un parcours tortueux qui l’a vu patauger pendant deux saisons à Reims, avant d’exploser à Paris.

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Une semaine après la montée validée en Ligue 1 à Martigues, est-ce que tu arrives à réaliser? Par quelles émotions tu es passé?

Ce n’était pas facile à gérer, on avait la pression. C’était difficile pour nous parce qu’on devait gagner pour monter en Ligue 1. Ça se jouait entre Metz et nous. Mais grâce à leur nul, on a pu faire nul.

Vous étiez au courant du score en direct sur le terrain?

Oui ! Quand on jouait la fin de match, le coach Gilli nous a appelé pour nous dire que Rodez menait 3-1 (contre Metz) et que nous devions rester calme, ne pas avoir de pression.

Que se passe-t-il dans votre tête? C’est un moment capital de votre carrière…

Je ne me suis pas dit: ‘on est en Ligue 1’ mais je me suis dit que c’était presque fait, qu’il fallait bien finir le match. Pour le moment, c’est le moment le plus intense de ma carrière. Mais le dernier match, c’est samedi contre Ajaccio. Si on gagne et que Lorient perd, on est champions de Ligue 2. Donc, on a fait la fête mais attention, il reste un match. Le coach nous a calmés direct. Il nous a dit que c’était bien de monter mais qu’il restait un match à jouer.

Un titre de champion de Ligue 2, cela représenterait quoi pour vous?

Beaucoup de choses, être champion, ce n’est pas donné à tout le monde. Moi je n’ai jamais été champion, donc personnellement ce serait énorme. A 25 ans, être champion avec le Paris FC, ce serait top.

Selon vous, ce Paris FC est-il le meilleur groupe, footballistiquement et humainement, que vous ayez connu?

Oui ! Franchement oui. Il y a des bons joueurs, il y a de l’ambiance ! Les joueurs sont forts, le coach parle super bien. Il aime qu’on joue. C’est le meilleur club dans lequel j’ai joué.

Vous êtes homme de peu de mots. Quelle est votre place dans ce vestiaire avec beaucoup de personnalités?

J’essaie d’être souriant à chaque fois. Comme je dis, les autres sont bons avec moi donc j’essaie d’être bon avec eux, de sourire tout le temps, de mettre beaucoup de vie pour que le groupe se sente bien.

Parlons de votre association en défense centrale avec Timothée Kolodziejczak. C’est un grand frère pour vous?

Ouais ! Il parle très souvent avec moi. Ça fait du bien de jouer avec lui, il a beaucoup d’expérience, il sait comment me parler et avec nous tous. Franchement, il m’a beaucoup aidé personnellement, il me conseille tout le temps. Je sais que je dois beaucoup plus parler sur le terrain, il me le répète tout le temps. Je dois progresser sur beaucoup d’autres choses, mais je vais le garder pour moi. Je ne vais donner les infos aux adversaires (rires).

Contre l’AC Ajaccio, ce sera la dernière au stade Charléty pour le Paris FC… Cela compte pour vous?

Pour moi, c’est mon stade. C’est notre stade, toujours. On a souvent joué là-bas et j’espère qu’on va bien finir.

Vous êtes nommés dans l’équipe type de Ligue 2 en tant que défenseur central. C’est une belle reconnaissance de votre progression…

Ça fait plaisir car cela montre tout le travail que j’ai fait depuis le début. Et ça va m’aider à aller vers l’avant. Ce n’est pas une surprise car j’avais dit depuis le début que je voulais être dans l’équipe type. Cette année, je ne savais pas comment j’allais faire mais je voulais en faire partie et j’ai beaucoup travaillé. Ça y est, j’y suis. Je suis récompensé.

A 25 ans, vous êtes encore un joueur de Ligue 2. Est-ce que vous pensiez aller plus vite dans votre carrière en partant très jeune du Sénégal pour aller à Reims?

Je me voyais aller plus vite mais on ne peut pas tout prévoir. Quand je suis arrivé, j’étais blessé pendant deux ans et j’ai pris du retard. J’avais un problème à l’adducteur et j’ai traîné ça pendant deux ans. J’ai commencé à galérer à Reims et après cela, j’y suis allé petit à petit.

Pourquoi vous avez choisi le Stade de Reims, où votre expérience n’a pas été inoubliable?

Je suis venu du Sénégal pour faire des essais et c’est ce club qui m’a choisi. Je suis arrivé fin 2018 et c’était difficile car je ne savais pas comment ça se passait ici. C’était dur, sans compter ma blessure début 2019. Je me suis blessé à la CAN U20 et je suis revenu à Reims où j’ai voulu forcer pour jouer. La blessure a empiré. Mais ce club m’a beaucoup aidé car c’est le premier qui a osé me faire signer pro et qui m’a fait jouer en Ligue 1. C’est un club qui restera dans ma tête.

Vous ressentiez de la solitude à 18 ans à peine dans un tout nouveau contexte?

Oui… j’avais quelques potes qui venaient du bled aussi. Je pouvais communiquer un peu avec eux. A Reims, il n’y avait pas de sénégalais. Mais j’avais des potes qui venaient du Mali, du Cameroun, ce sont des Africains comme moi. On pouvait parler un peu du bled. Mais c’était long. J’ai douté. Je me souviens d’un moment, je voulais aller voir le directeur sportif pour dire que j’étais fatigué, qu’il fallait que je rentre au pays. Tellement la blessure avait duré, tellement je n’avais personne à qui parler. Mes frères étaient au bled, et je leur parlais au téléphone. Ce sont eux qui m’ont fait tenir.

Vous êtes prêté ensuite à Nîmes puis à Seraing en Belgique où votre carrière décolle enfin. Et aujourd’hui, vous faites partie du projet du Paris FC…

Je me sens bien bien bien ici. J’arrive à enchaîner les matches donc tout va bien. J’ai joué 67 matchs avec le PFC? Je ne compte pas mais je n’ai raté que deux matches je crois. Je me sens fort, et si j’enchaîne les matches, cela veut dire que le coach a confiance en moi.

Rester longtemps au Paris FC, c’est l’objectif?

Je ne me focalise que sur le fait de jouer en Ligue 1 avec le club. Je ne gère pas ce qui se passe autour du terrain. C’est sûr que j’aimerais rester mais on ne sait jamais. Je me vois encore des années ici. Quand j’étais petit, je rêvais de jouer la Ligue 1 et la Ligue des Champions. La L1 on va voir, ça va arriver mais la Ligue des Champions c’est la suite.

La suite logique pour vous, c’est une convocation en équipe du Sénégal… Est-ce que vous comprenez votre absence des dernières listes?

Je ne me pose trop de questions car je ne joue qu’au foot. Le reste… c’est à l’entraîneur de l’équipe nationale de voir. C’est à lui de voir ce que je fais. Je ne vais pas aller voir le sélectionneur pour dire qu’il faut me prendre. Je vais continuer à travailler et le moment arrivera je pense.

Vous n’êtes même pas dans des pré-listes?

Non… jamais. On verra au mois de juin.

La CAN 2025, vous en rêvez?

J’avais deux objectifs en début de saison. Monter en Ligue 1, c’est fait, puis aller en équipe nationale. C’est la prochaine étape j’espère.

Vous vous inspirez de Kalidou Koulibaly paraît-il?

C’est un modèle car c’est un très bon défenseur, je peux regarder et m’en inspirer. C’est un leader, il parle beaucoup tout en étant bon sur le terrain.

Propos recueillis par Aurélien Tiercin

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