Officiellement, il a respecté sa promesse. Hier matin, quelques heures après le décollage d’Air Force One d’Abou Dhabi, Tsahal lançait l’opération Chariots de Gédéon, reposant sur « des frappes d’envergure » et un « transfert des forces pour prendre le contrôle de zones » du territoire palestinien. Autrement dit, détruire ce qui reste encore debout dans l’enclave (70 % du bâti est déjà en ruine ou endommagé) et y reprendre pied.
En réalité, cela fait plusieurs jours que le territoire palestinien a renoué avec les carnages des premiers temps de la guerre, entamée il y a dix-neuf mois. Dès mercredi, l’aviation israélienne a préparé le terrain en pilonnant plusieurs secteurs, notamment Beit Lahia dans le Nord et Khan Younès dans le Sud. Au total, entre mercredi et vendredi, ces raids dévastateurs ont tué 280 Palestiniens, dont 45 enfants.