À quatre jours de son quart de finale aller de Ligue des champions au Parc des Princes, Aston Villa a poursuivi sa bonne série d’invincibilité ce samedi en Premier League contre un concurrent à l’Europe Nottingham Forest, le tout avec un onze remanié.
Pendant que Paris célèbre son titre, Aston Villa poursuit sa série. Les hommes d’Unai Emery se sont imposés ce samedi contre Nottingham Forest (2-1) lors d’un choc de Premier League entre deux prétendants à l’Europe.
Face aux épatants troisièmes du championnat, invaincus contre Liverpool cette saison (un succès et un nul) et tombeurs de Manchester City, Aston Villa a remporté son septième match de suite toutes compétitions confondues, la plus longue série de victoires de l’ère Unai Emery, tout en ayant marqué au moins deux buts lors de six de ses sept dernières rencontres.
Emery, la tête déjà au Parc?
Dans ce choc de haut de tableau, Unai Emery avait fait tourner par rapport au succès en milieu de semaine contre Brighton (3-0), laissant plusieurs cadres comme John McGinn, Lucas Digne ou Jacob Ramsey sur le banc, tout comme la recrue hivernale Marcus Rashford. Seuls trois titulaires avaient été reconduits: le capitaine et champion du monde Emiliano Martinez, le milieu belge Youri Tielemans et le jeune ailier anglais Morgan Rogers.
Le coach espagnol avait-il en tête le rendez-vous européen du milieu de semaine prochaine? Certains choix pourraient en attester, à commencer par les titularisations du latéral espagnol Andrés Garcia et de l’ailier néerlandais Donyell Malen, tous deux arrivés cet hiver à Birmingham et… non-éligibles en Ligue des champions.
Mais, cette saison, l’ancien entraîneur du PSG n’a pas de onze type inamovible et préfère s’appuyer sur les qualités de l’ensemble de son groupe. En six rencontres depuis le début du mois de mars (deux en Ligue des Champions, trois en Premier League et un en FA Cup), 22 joueurs différents ont été titularisés.
Des changements qui n’ont absolument pas perturbé les Villans ce samedi contre Forest. Grâce à une entame de match éclair, marquée par plusieurs occasions de Ian Maatsen, Marco Asensio ou encore Youri Tielemans, ils ont ouvert de score après un peu plus de 12 minutes de jeu par l’international anglais Morgan Rogers.
À peine deux minutes plus tard, c’est l’ancien du Borussia Dortmund Donyell Malen qui a doublé la mise à l’issue d’une action d’école, bien servi par un Ian Maatsen intenable sur son côté gauche.
Passage à vide en seconde période
À la pause, et près une première période dominée de bout en bout, Unai Emery a décidé de faire entrer un tituaire habituel: Ezri Konsa à la place d’Andrés Garcia. De quoi déstabiliser une équipe totalement apathique dans le premier quart d’heure de la seconde mi-temps. Juste avant l’heure de jeu, c’est d’ailleurs ce même Konsa qui a contré une frappe de Jota Silva, avant de terminer sa course au fond des filets.
Il n’en fallait pas moins pour relancer une rencontre qui échappait aux hommes de Nuno Espirito Santo. Mais le feu sera rapidement éteint et les débats rééquilibrés grâce aux entrées dans la foulée du but de Marcus Rashford, Jacob Ramsey et de l’ancien Marseillais Boubacar Kamara, puis de John McGinn à la place d’un Marco Asensio toujours autant à son aise dans ce collectif.
Les Villans auront même l’occasion de se mettre à l’abris en fin de match, profitant de contre-attaques, mais Jacob Ramsey d’abord, puis Marcus Rashford ensuite, rateront leur face à face avec Matz Sels.
Cette victoire permet à Aston Villa de revenir à hauteur de Manchester City, actuel cinquième du classement, à un point de Chelsea quatrième et six de Nottingham Forest. Une équipe en pleine bourre donc qui affrontera mercredi un Paris Saint-Germain champion de France pour la 13e fois quelques heures plus tôt après son court succès contre Angers (1-0).