Daniel Riolo, éditorialiste de l’After Foot sur RMC, se montre prudent à l’idée de prédire une période de domination du PSG en Ligue des champions après le premier sacre de son histoire dans la compétition, samedi.
Une longue attente et maintenant l’abondance? Daniel Riolo, éditorialiste de l’After Foot sur RMC, ne s’emballe pas à l’idée de voir le PSG enchaîner les titres en Ligue des champions après son premier sacre dans la compétition samedi aux dépens de l’Inter Milan (5-0). Dans le passé, des équipes ont déjà signé des séries de titres mais la chose reste rare en raison de la très forte adversité et d’éléments parfois irrationnels, rappelle le journaliste.
“Il n’y en a pas énormément qui ont gagné à la suite”
“Je veux bien qu’on tente de le dire”, déclare Daniel Riolo. “Mais la concurrence en Europe est rude, les autres vont se renforcer et il n’y a pas de raisons qu’ils ne se servent pas de l’exemple PSG pour se mettre à bien bosser. Il y a aussi l’aléa dans cette compétition ultra relevée, on l’a vu cette année avec le PSG. Contre Liverpool, c’est passé aux tirs au but, contre Aston Villa sur une frappe déviée ou non.”
“Que tu aies été supérieur cette saison, c’est indiscutable”, poursuit-il. “Que tu aies progressé, que tu sois fort et que tu mérites la Coupe, OK. Mais dire que tu vas faire une domination… Il n’y en a pas énormément qui ont gagné à la suite, Ajax 1970, le Bayern trois fois, Nottingham Forest deux fois, Milan deux fois mais pas le Barça de Guardiola (2009, 2011), puis on arrive au Real de Zidane (2016, 2017, 2018).”
Daniel Riolo estime en revanche que le parcours parisien invitera à la mesure dans les analyses après la phase de poule très chaotique des hommes de Luis Enrique, jusqu’à leur irrésistible montée en puissance pour décrocher la première coupe aux grandes oreilles de l’histoire du club. “Qu’ils soient prétendants dès le début l’année prochaine grâce à cette performance, oui. Si les premiers résultats ne sont pas bons en phase de poule, cette fois, personne ne dira qu’ils ne peuvent pas inverser la tendance.”