La tendance s’inverse. Après 10 ans d’années de croissance soutenue (exception faite du covid), les cadres sont moins courtisés par les employeurs. 2025 promet d’être difficile. « La fête est finie » résume Gilles Gateau, le patron de l’Association.
Déjà en 2024, les recrutements se sont tassés. Certes, ils sont tout restés au dessus de la barre des 300 000 : 303 400 précisément, mais l’alerte était donnée. « Cette baisse est liée en particulier à la contraction des investissements des entreprises, une première depuis la crise des subprimes », selon Gilles Gateau, directeur général de l’Apec.
En 2025, il ne faut pas s’attendre à plus de 292 600 embauches de cadres (-4% par rapport à 2024). « Les entreprises restent dans une posture attentiste, du fait d’un manque de visibilité sur leur carnet de commandes et du climat économique et géopolitique incertain, renforcé par les récentes annonces de taxes du président américain »,commente Hélène Garner, directrice des données et des études de l’Apec.