Pour nos consultants Jean-Michel Larqué et Pascal Dupraz, le récital du PSG face à l’Inter Milan (5-0) en finale de la Ligue des champions est assurément le plus bel exploit d’un club français.
La question fera sans doute grincer des dents, notamment chez certains supporters marseillais, viscéralement attachés à leur sacre de 1993 face à l’ogre milanais. Elle mérite pourtant de se poser: le triomphe du PSG samedi contre l’Inter Milan (5-0) en finale de la Ligue des champions est-il le plus grand exploit d’un club français?
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Le débat a animé Les Grandes Gueules du Sport ce dimanche matin sur RMC, avec une réponse catégorique apportée par notre consultant Jean-Michel Larqué, qui a lui-même écrit quelques-uns des plus belles pages du football tricolore avec les Verts.
Larqué: “J’ai été subjugué”
“Le plus grand exploit d’un club français? Oui. J’ai été subjugué par ce que j’ai vu hier, car je n’imaginais que le PSG puisse dominer à ce point. J’ai aussi été rassuré sur ce que je pense du football. Quand tu as autant de grands techniciens sur un terrain, une telle maîtrise technique, ces changements de rythme… c’était magnifique. Le premier but est le symbole de ce PSG conquérant”, a-t-il souligné.
“C’était beau! J’ai eu de l’émotion hier. J’ai toujours prôné cette qualité technique. La maîtrise de ce PSG était absolue, j’ai pris mon pied!”, a-t-il insisté. Même avis tranché du côté de Pascal Dupraz: “Le PSG a dominé techniquement mais surtout physiquement, au bout d’une saison où il y a eu énormément de matchs pour tous ces internationaux, le dynamisme de chaque joueur était incroyable. Plus le match avançait, plus je me disais que c’était inéluctablement le plus grand exploit du foot. Il y a l’ampleur du score, un adversaire qui a ressemblé à une équipe de joueurs du dimanche…”
Ancien joueur du PSG, et présent samedi dans les tribunes de l’Allianz Arena à Munich, Pierre Ducrocq a lui apporté une petite nuance au milieu de ce débat: “Pour nous, titis parisiens, c’est émotionnellement le plus grand exploit d’un club français mais, pour le foot français, on ne peut pas oublier la Coupe du monde 1998. Ça reste, selon moi, le fait le plus marquant de l’histoire de notre football.”