Ce 55e Salon du Bourget, qui s’ouvre ce lundi, sera une édition atypique. Bien que tous les éléments soient réunis, le plus grand salon international de l’aéronautique ne sera pas à la fête cette année. L’ambiance sera assurément chargée, marquée par le drame d’Air India survenu la semaine dernière. Et les tensions géopolitiques, encore exacerbées par la situation de crise entre Israël et l’Iran, ne vont pas aider à gagner en légèreté.
Il y a quelques jours déjà, Guillaume Faury faisait la comparaison avec la précédente édition. « La dernière fois, nous étions dans un salon qui était le premier après le Covid [l’édition 2021 avait été annulée], un salon de renouveau, de sortie de crise. Là, nous arrivons dans un salon qui est dans un contexte beaucoup plus complexe sur le plan des conflits armés, des rapports de force militaires, mais aussi des rapports de force sur le plan commercial », avait concédé le président exécutif d’Airbus et président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).