Les conditions d’entrée sur le territoire britannique sont sur le point de se durcir pour les citoyens européens. S’il fallait déjà un passeport pour entrer au Royaume-Uni, ce ne sera plus suffisant à partir du 2 avril prochain. À partir de cette date, les Européens devront détenir, moyennant 10 livres (12 euros), une autorisation électronique de voyage (ETA) pour se rendre dans le pays.
Une évolution non négligeable pour la circulation des personnes entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, alors qu’une simple carte d’identité suffisait encore il y a trois ans et demi – bien que le pays n’ait jamais fait partie de l’espace Schengen -, mais qui ne semble pas alarmer les acteurs du transport.
Ce système a été déployé à partir de l’automne 2023, d’abord pour les pays du Golfe, puis progressivement vers d’autres régions du monde, pour les passagers ne nécessitant pas de visa. Il est aujourd’hui appliqué pour plus d’une cinquantaine de pays, mais seules 1,1 million de personnes y ont eu recours jusqu’à présent. Autant dire pas grand-chose sur les quelque 60 millions d’étrangers entrés au Royaume-Uni l’an dernier, et même moitié moins que le nombre de visas attribués sur la période.