Imperturbables face aux critiques de politiques qui dénoncent des discussions hors sol, les partenaires sociaux cherchent les meilleurs curseurs pour améliorer l’emploi des 60-65 ans en France. Car leur activité accrue résorberait une part importante du déficit des régimes de retraites. La question d’un “bouger” sur l’âge légal de départ qui va passer de 62 ans à 64 ans sera abordée plus tard.
Ils font le gros dos, et travaillent en bonne intelligence. Missionnés par le Premier Ministre François Bayrou pour améliorer la fâcheuse réforme des retraites de 2023, imposée par un 49-3, les syndicats représentatifs (sauf FO), les organisations patronales défient les politiques ; et même Gilbert Cette, le président macroniste du Comité d’Orientation des Retraites. Dans une tribune, provocante au regard de sa fonction, cet économiste a jugé « dérisoire », la remise en cause de l’âge légal de départ à 64 ans, du fait « de l’entrée progressive plus ou moins explicite dans une économie de guerre ». (sic)