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Aleksandar Vučić avait le sourire en annonçant, dimanche soir, qu’il se rendrait « dans deux ou trois jours au palais de l’Élysée » pour « énerver encore un peu plus ceux qui n’aiment pas la Serbie ». Dans l’une des interminables adresses télévisées à la nation qu’il affectionne, il venait d’écarter l’hypothèse d’élections anticipées en sortant de son chapeau le nom d’un parfait inconnu, le docteur Đuro Macut, chargé de former le nouveau gouvernement, le premier ministre sortant ayant été « sacrifié » fin janvier, sans calmer la vague de contestation qui secoue le pays.