Assurée de disputer le Final 4 de la Ligue des nations, l’équipe de France féminine s’est facilement imposée face à la Suisse vendredi 30 mai à Nancy (4-0) sans Eugénie Le Sommer, Wendie Renard et Kenza Dali, non retenues par Laurent Bonadei.
L’équipe de France féminine de football s’est imposée largement face à la Suisse (4-0) vendredi soir à Nancy en Ligue des nations, avec sa nouvelle capitaine Griedge Mbock. Déjà qualifiées pour les demi-finales, les Bleues ont surtout porté leur dynamique à cinq victoires de rang, dans un match qui a lancé une nouvelle ère sans la précédente capitaine Wendie Renard ni Eugénie Le Sommer et Kenza Dali.
Les Françaises l’ont fait avec brio en dominant de bout en bout des Suissesses dépassées, pour étendre leur série à cinq victoires de rang. De bon augure à un mois de l’Euro-2025 (2 juillet – 27 juillet) qui aura justement lieu en Suisse, où les Bleues viseront la victoire après la déception de la Coupe du monde il y a deux ans et celle des Jeux olympiques l’an passé.
Au Stade Marcel-Picot, les joueuses de Bonadei ont été entreprenantes, précises et appliquées pour le plus grand plaisir des 12.359 spectateurs. Parfois trop académique, leur attaque a été variée, mêlant prise de la profondeur et combinaisons courtes. Outre l’absence de Renard, Le Sommer et Dali, le sélectionneur avait procédé à un autre choix fort: faire débuter la buteuse Clara Mateo, brillante cette saison, aux dépens de Marie-Antoinette Katoto. La joueuse du Paris FC a justifié cette titularisation en ouvrant le score, profitant d’une énorme bévue de la gardienne suisse Livia Peng (12e).
Griedge Mbock solide et vocale
Ce n’était que le début du calvaire de la Nati. Elisa De Almeida a doublé le score quelques minutes plus tard d’une superbe reprise de volée à la réception d’un corner (16e), répondant à l’une des interrogations que posaient l’absence de Renard, efficace dans ces phases de jeu. Puis ce fut au tour de Sandy Baltimore, intenable, de conclure une attaque de transition initiée par Kadidiatou Diani sur le côté droit (19e). Après avoir mis un terme au suspense en moins de dix minutes, les Françaises ont été moins en vue mais ont inscrit un dernier but par Grace Geyoro, qui a fini un bel enchaînement dans la surface suisse d’une frappe à ras-de-terre précise (56e).
Outre ces buts, l’attention s’est portée sur Griedge Mbock, désormais capitaine. Alignée en défense centrale aux côtés d’Alice Sombath, en l’absence de Maëlle Lakrar, la défenseuse du Paris Saint-Germain a d’emblée été dans son rôle, donnant des conseils à sa partenaire du soir, puis à ses autres coéquipières. Juste après le troisième but, elle s’est rapprochée de Laurent Bonadei pour recevoir des consignes qu’elle a ensuite relayées.
Dans le jeu, la joueuse de 30 ans n’a pas semblé ressentir le poids qui accompagne ce brassard, jouant souvent avec justesse dans la profondeur et réussissant plusieurs interventions autoritaires. A sa sortie à la 74e minute, c’est Sandie Toletti qui a pris le brassard. Le match était déjà plié et ce nouveau cycle bien lancé.