Après sa défaite frustrante à l’aller (0-1), le PSG va devoir renverser Liverpool à Anfield, ce mardi (21h), en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Une perspective largement envisageable pour Maxwell, l’ancien joueur et dirigeant brésilien du club de la capitale.
C’est un paradoxe assez nouveau pour le PSG. Et il en dit long sur ce qu’est en train de bâtir Luis Enrique. Après s’être inclinés au terme d’une rencontre qu’ils ont survolée la semaine dernière au Parc des Princes (0-1), les Parisiens vont tenter de renverser Liverpool, ce mardi à Anfield (20h45), en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Et comme expliqué par RMC Sport, ils sont persuadés d’en être capables, malgré une défaite à remonter dans l’antre mythique d’une équipe que beaucoup présentent comme la meilleure d’Europe.
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Une confiance partagée par de nombreux sympathisants du club de la capitale, bluffés par l’esprit collectif, l’intensité et le talent affiché par les champions de France ces derniers mois. A commencer par Maxwell. Interrogé par L’Equipe, l’ancien latéral gauche (janvier 2012-2017) et dirigeant du PSG (2017-2019) affiche son optimisme avant ce choc au sommet sur les bords de la Mersey.
“Je ne vois pas une raison qui me ferait dire que le PSG ne va pas passer”
“Bien sûr que le PSG peut se qualifier”, estime le Brésilien de 43 ans, qui travaille désormais au sein de l’agence de joueurs de Rafaela Pimenta. “Il y a plein de raisons de dire ça. Déjà, le fait que la règle du but à l’extérieur n’existe plus joue forcément un rôle. Mais bien au-delà de ça, il y a ce contrôle du PSG sur la rencontre. Je ne les vois pas changer de style. Les deux équipes se connaissent par cœur, il y aura du rythme, des transitions, peut-être plus qu’à l’aller. Mais je ne vois pas une raison qui me ferait dire que le PSG ne va pas passer.”
Malgré la jeunesse de l’effectif parisien et son inexpérience du très haut niveau, Maxwell n’imagine pas les coéquipiers d’Ousmane Dembélé s’effondrer dans le jardin des Reds. Même s’ils vont peut-être moins dominer qu’à l’aller. “Anfield, ça pousse (sourire). C’est une ambiance particulière. Il faut être prêt. Mais les jeunes joueurs d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes qu’avant. Ils n’ont pas la pression”, observe l’ex-joueur de la Seleçao. “Quand je vois Doué, Barcola, par exemple, ils ne donnent jamais l’impression de subir la pression. Ce sont des jeunes joueurs mais dont beaucoup sont déjà internationaux. Je ne les vois pas céder à la pression”.