L’OL a pris acte dans un communiqué de “l’extrême sévérité de la sanction, sans précédent, et d’une célérité inhabituelle” contre son entraîneur Paulo Fonseca, lourdement sanctionné après son coup de sang contre un arbitre.
La commission de discipline de la LFP a sifflé la fin de la récréation. Elle a sanctionné lourdement mercredi l’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca, privé de de banc de touche et de vestiaire d’arbitre jusqu’au 30 novembre pour avoir menacé dimanche tête contre tête l’arbitre du match de Ligue 1 OL-Brest (2-1). Le technicien portugais est même suspendu d’accès à son propre vestiaire jusqu’au 15 septembre, a précisé Sébastien Deneux, le président de cette commission.
L’OL va étudier “toutes les solutions possibles de recours”
“En se projetant vers l’arbitre” Benoît Millot, “en lui hurlant dessus”, Fonseca a eu “une attitude et un comportement intimidant et menaçant”, a expliqué Sébastien Deneux, devant le siège de la Ligue de football professionnel à Paris où se réunit la commission qu’il préside. Estimant “qu’il s’agit d’un agissement fautif grave”, la commission a décidé que “cette sanction couvrira également l’accès à son propre vestiaire avant, pendant et après le match jusqu’au 15 septembre 2025”, a-t-il détaillé.
En toute fin de soirée, l’OL a pris acte dans un communiqué de “l’extrême sévérité de la sanction, sans précédent, et d’une célérité inhabituelle”, et annoncé son intention d’étudier “toutes les solutions possibles de recours”. Lyon “déplore que son entraîneur n’ait pas été jugé sur ses seuls actes, une réaction émotionnelle, sans intention manifeste de s’en prendre physiquement à l’arbitre”. Le club regrette par ailleurs que la sanction “semble être dictée par un contexte délétère touchant l’arbitrage français”.
La suspension de Paulo Fonseca va durer neuf mois, soit plus que ce qui est prévu par le règlement de la Fédération française de football qui dicte le barème des sanctions. Mais “elle couvre une période de compétition effective” sans prendre en compte l’intersaison” a précisé M. Deneux, ajoutant que la durée de suspension décidée “est un petit peu inférieure d’ailleurs au barème disciplinaire”.