Alors que l’OL joue son avenir devant la DNCG le 24 juin, le club rhodanien a été rappelé à l’ordre par l’URSSAF pour des retards de paiement de plus de 2 millions d’euros de cotisations sociales.
Si la saison s’est terminée dans une certaine llégresse sur le plan sportif pour l’OL, qualifié a minima pour les barrages de Ligue Europa Conférence, les choses sérieuses commencent pour John Textor, attendu le 24 juin prochain devant la DNCG, qui avait prononcé en novembre l’encadrement de la masse salariale, l’interdiction de recrutement et la rétrogradation en Ligue 2 à titre conservatoire. Par ailleurs l’OL est également menacé par l’UEFA, là aussi pour ses finances défaillantes, et pourrait se voir signifier une exclusion des coupes d’Europe. L’instance européenne et le club discutent d’un accord négocié avec une amende de plusieurs millions d’euros pour éviter d’en arriver à cette conclusion.
À quelques semaines de ce passage décisif, le club rhodanien a connu une autre mésaventure. Comme indiqué par Olympique-et-Lyonnais et Le Progrès, l’URSSAF a engagé une procédure contre l’OL ce vendredi pour des retards de paiements sur des cotisations. Le montant en jeu dépasse les deux millions d’euros, dont une partie aurait déjà été réglée avant l’officialisation de la procédure.
Textor confiant
L’Américain a plusieurs fois évoqué “l’héritage du passé” pour justifier les difficultés, et notamment un endettement de 540 millions d’euros “net de trésorerie y compris créances et dettes joueurs”. La somme est liée au refinancement du stade et à l’argent dû au fond d’investissement américain Ares Management, qui a prêté 400 millions d’euros pour l’acquisition d’OL Groupe par Eagle. Après avoir enregistré 75 millions d’euros de recettes transferts l’hiver dernier, l’OL pourrait être contraint de vendre des joueurs à forte valeur marchande tels que Rayan Cherki et Malick Fofana lors du mercato estival.