Ce mercredi 19 mars, Volodymyr Zelensky a estimé que les États-Unis devaient être en charge du « contrôle » du cessez-le-feu partiel conclu la veille entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Fin février, Emmanuel Macron avait, lui, proposé que cette mission soit assurée par les Nations Unies. Alors, à qui incombera cette mission de surveillance ? Louis Duclos, analyste géopolitique, fait le point pour « Marianne ».
Le 18 mars, un cessez-le-feu partiel d’un mois et limité aux infrastructures énergétiques (centrales électriques, gazoducs, transformateurs, etc.) est ressorti de l’appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Kiev, exclu des pourparlers, n’a pas encore accepté cette trêve. « Les États-Unis doivent être la principale entité de contrôle » de cette trêve partielle, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse à Helsinki ce mercredi 19 mars.
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Quelques semaines plus tôt, le 20 février, Emmanuel Macron affirmait vouloir envoyer sur la ligne de front « des forces [européennes] pour garantir la paix une fois qu’elle sera négociée ». Une armée sous mandat des Nations Unies dans le but de prévenir une nouvelle attaque russe. Mais l’ONU peut-elle réellement superviser cette surveillance alors que la Russie est membre permanent du Conseil de Sécurité ? Que faire si l’accord est inacceptable pour l’Ukraine ? L’Europe pourrait-elle s’en charger à elle seule ? Le rôle de certaines organisations, à l’instar de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), est-il à considérer ? Louis Duclos, analyste géopolitique, répond aux questions de « Marianne ».