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C’est à Bouznika, une station balnéaire marocaine entre Rabat et Casablanca, que le Parti de la justice et du développement (PJD) a tenu les 26 et 27 avril son neuvième congrès. Un rassemblement qui restera comme l’un des plus importants de cette formation islamiste, qui a participé à toutes les élections au Maroc depuis 1992 et accepte le jeu politique tel qu’il est défini par la Constitution. Après une longue expérience gouvernementale (de 2011 à 2021) qui l’a fortement affaibli, le PJD souhaite rebondir à la suite de son dernier fiasco législatif : dix-huit député·es seulement en 2021, contre 125 en 2016.