Manon, 25 ans, est diplômée d’un master 2 en microbiologie depuis 2022. Sortie de l’université avec deux années d’expériences professionnelles à son actif, elle a trouvé facilement un emploi dans son domaine. Elle regrette toutefois son statut d’intérimaire et des missions qui ne correspondent pas à son niveau d’étude. Pour « Marianne », elle raconte.
J’ai un parcours un peu atypique. J’ai toujours été passionnée de sciences, alors j’ai fait un baccalauréat scientifique. Comme c’était important pour moi de faire de la pratique et pas seulement de la théorie, je me suis orientée vers un brevet des techniciens supérieurs (BTS) en analyses de biologie médicale. Pendant ces deux ans, j’ai découvert la microbiologie qui m’a beaucoup plu. J’ai donc décidé de continuer mes études en licence biologie moléculaire et cellulaire, que j’ai intégrée directement en troisième année grâce à une passerelle. Ce deuxième diplôme en poche, mon entourage m’a fait comprendre que je n’irai nulle part sans master.
J’ai tenté un coup de poker : je n’ai candidaté qu’à trois formations et j’ai été prise à mon premier choix. La première année s’est passée entièrement en distanciel à cause du Covid-19. J’ai beaucoup appris mais le contexte n’était pas très sympathique. La deuxième année, en présentiel, m’a permis de faire des stages. J’ai fait en sorte, tout au long de mon parcours, d’accumuler les expériences professionnelles en laboratoires et en instituts de recherche. Elles m’ont permis de découvrir le monde professionnel et d’approfondir mes connaissances scientifiques.