La ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, lance un plan « Fille et maths » pour pallier le déficit de jeunes femmes dans les filières scientifiques et dans les métiers auxquelles elles conduisent. Une démarche qui vise à la fois à équilibrer ces filières en termes de genres, et à combler le manque d’ingénieurs français, tous genres confondus.
Marie Perrin n’a pas eu besoin de ce coup de pouce. A 28 ans, elle est l’une des dix lauréates du prix du « Jeune inventeur » décerné pour la première fois par l’Office européen des brevets à des chercheurs de moins de 30 ans du monde entier, pour leurs innovations répondant aux Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
Ce n’est pas la première récompense que reçoit cette jeune femme brune dynamique et souriante au parcours universitaire brillant, sélectionnée comme neuf autres parmi 450 candidats du monde entier. Née aux Etats-Unis de parents français alors expatriés, elle y a vécu jusqu’à ses cinq ans avant de grandir et étudier à Toulouse jusqu’à sa classe préparatoire, aux côtés d’un frère et une sœur plus jeunes, qui suivent également un cursus scientifique.