Toute la semaine, sur les plateaux de télévision, Marine Le Pen, les membres du Rassemblement national, ainsi qu’un certain nombre de communicants et de journalistes ont distillé des éléments de langage visant à discréditer le tribunal qui a condamné l’ancienne patronne du parti d’extrême droite à quatre ans de prison dont deux ferme, assortis d’une peine d’inéligibilité à effet immédiat.