La reconduction de Marine Tondelier en tant que secrétaire nationale des Écologistes, sur fond d’accusations de « verrouillage » du parti, n’a en rien clarifié la situation stratégique des Verts.
Et maintenant, on fait quoi ? Marine Tondelier peut certes se féliciter de sa réélection triomphale (73 % des voix au premier tour) au poste de secrétaire nationale des Écologistes, à l’issue du congrès du parti ce samedi 19 avril. Pour autant, cette reconduction sur fond d’accusations de « verrouillage » du parti, n’a en rien clarifié l’avenir des verts, ni sur le plan stratégique, ni d’un point de vue idéologique.
La consolidation du pouvoir de l’élue d’Hénin-Beaumont sur l’appareil ne fait aucun doute : en plus de son mandat de secrétaire nationale, elle pourra en effet compter sur dix membres issus de sa sensibilité parmi les onze élus du comité électoral et de huit soutiens sur douze sièges au bureau politique (l’exécutif des Écologistes). Un bémol : l’absence de majorité absolue au sein du « parlement » vert, le conseil fédéral. Malgré cette hégémonie, le bilan de l’opération est-il si flatteur au plan politique pour celle qui ne se départit plus de sa veste verte ?