Dans le cas de la secrétaire nationale des Écologistes fraîchement réélue, il n’est pas interdit de penser que les revers se déduisent des revirements. La catho de gauche s’est fait une spécialité de revenir sur ses propos, battant sa coulpe en public à la première sommation. Et Marine Tondelier a beau s’enorgueillir de ne pas déserter Hénin-Beaumont, terre lepéniste où elle est conseillère municipale d’opposition, son agenda politique est plus ancré dans l’Est parisien que dans le Pas-de-Calais.
Au figuré, une veste se retourne ou se prend. Marine Tondelier, qui a fait du blazer vert pomme son gimmick vestimentaire, s’est illustrée dans chacune de ces deux acceptions. Dans le cas de la secrétaire nationale des Écologistes fraîchement réélue, il n’est pas interdit de penser que les revers se déduisent des revirements.
La catho de gauche s’est fait une spécialité de revenir sur ses propos, battant sa coulpe en public à la première sommation : « Être responsable politique, c’est aussi s’excuser quand on se trompe », revendique-t-elle. Dernière pénitence en date : Tondelier enclenche la marche arrière le 1er mai, après avoir estimé que le député socialiste Jérôme Guedj, évincé de la manifestation traditionnelle en raison de sa judéité, était « venu avec 20 journalistes », sous-entendant que l’élu de la République se mettait en scène en martyr.