L’économie française va-t-elle subir de plein fouet les effets de la politique commerciale erratique du président Trump ? Embourbée dans une croissance morose, la France peine à faire redémarrer les moteurs de son tissu productif. Après une stagnation au premier trimestre (+0,1 %), la Banque de France table sur « une légère progression » de l’activité entre avril et juin. « Il y a ni récession, ni inflation mais la croissance reste au ralenti », a déclaré le directeur général de l’institution, Olivier Garnier, lors d’un point presse.
Dans sa dernière enquête mensuelle de conjoncture (EMC) dévoilée ce mardi, la banque centrale n’a pas fourni d’estimation chiffrée pour deux raisons : « nous sommes au début du trimestre et le mois de mai est affecté par le positionnement du premier et huit mai qui peuvent perturber les anticipations des entreprises », a détaillé l’économiste. Prudente, la Banque de France n’a pas avancé de chiffres, mais les différents résultats de l’enquête montrent que la croissance de l’Hexagone tourne à bas régime.