Bpifrance est sceptique sur la proposition de Marine Le Pen. En visite à Flamanville le 12 mars, la présidente du Rassemblement national avait proposé d’autoriser des mineurs de bitcoins à utiliser les surplus de production électrique des centrales nucléaires françaises pour réguler le réseau d’électricité et financer EDF. Avec pour objectif de « constituer des réserves stratégiques pour EDF qui aideront à financer la maintenance et la rénovation des réacteurs », avait affirmé la femme politique d’extrême droite.
« Ce n’est pas une stratégie très durable » a répondu lors d’une conférence, ce jeudi, le directeur général adjoint de Bpifrance. Interrogé par La Tribune sur la possibilité pour la banque publique d’investissement de financer des entreprises de minage, Arnaud Caudoux a fermé la porte à cette idée. « Ce n’est pas au cœur de notre stratégie car je ne suis pas sûr que le problème de surplus d’électricité se pose dans la durée », a-t-il répondu.