Le match de la 26e journée de Ligue 1 entre Montpellier et l’AS Saint-Etienne a été définitivement arrêté ce dimanche après des incidents en tribunes. Des fumigènes ont notamment été lancés sur la pelouse.
Tous les regards étaient braqués sur ce match de la peur entre deux mal classés qui inquiétait fortement les autorités, comme l’avait raconté RMC Sport. La saison de Montpellier ne fait aller que de pire en pis. Le match de la 26e journée de Ligue 1 face à Saint-Etienne a été interrompu ce dimanche après des incidents qui ont éclaté en tribunes. Peu avant l’heure de jeu, alors qu’un corner montpelliérain s’apprêtait à être tiré, des fumigènes ont été lancés dans la surface de réparation de l’autre côté du terrain, occasionnant des départs de feu.
L’intervention du speaker n’a pas calmé les ardeurs des supporteurs du MHSC poussant ainsi l’arbitre de la rencontre François Letexier à renvoyer les acteurs aux vestiaires. Pendant ce temps, les CRS ont tembé de rétablir l’ordre dans la tribune de la Butte paillade, avant de l’évacuer. Dans un premier temps interrompu, la rencontre a finalement été définitivement arrêtée quelques minutes plus tard.
La détresse de Savanier et de Nicollin
Alors que le match avait déjà été interrompu depuis plusieurs minutes, Teji Savanier ou encore Laurent Nicollin sont restés aux abords de la pelouse. Ils sont restés impassibles au moment de l’annonce de l’arrêt définitif de la rencontre même si le président montpelliérain semblait particulièrement touché.
“Sur décision de l’autorité publique visant la sécurité des acteurs et des spectateurs, nous avons décidé d’arrêter la rencontre. Nous avons tenu à vous informer de cette décision”, a ensuite expliqué François Letexier dans une très courte conférence de presse. C’est le préfet de l’Hérault qui a décidé de l’arrêt du match, comme il l’a annoncé dans un communiqué peu après.
C’est le préfet en personne qui a décidé de ne pas reprendre la rencontre entre Montpellier et Saint-Etienne, ce dimanche après-midi. “L’arbitre n’a pu qu’acter la décision, la situation est bien trop complexe pour s’en remettre à l’autorité sportive”, explique auprès de RMC, une source présente dans la cellule de crise. “La situation ne permet pas une reprise de la rencontre dans de bonnes conditions, la tribune n’avait pas du tout l’intention de faire redescendre la tension et la fin de match aurait pu être catastrophique”, ajoute cette source. Au regard des renseignements remontés ces derniers jours, et dévoilés par RMC Sport, et des dernières tensions dans les tribunes au cours de la rencontre, le Préfet de l’Hérault a préféré opter pour un arrêt anticipé de la rencontre avec une évacuation directe de l’enceinte. Cette option avait été discutée lors des réunions préparatoires lors des derniers jours, la situation n’était donc pas une surprise pour les policiers mobilisés. Les unités de forces mobiles forces mobiles ont donc été “au contact” des ultras pour les faire évacuer de la tribune. Avec les risques que cette décision entraîne pour la sécurité à l’extérieur de l’enceinte.
Montpellier était mené deux buts à zéro lors de l’arrêt de la rencontre malgré l’infériorité numérique des Stéphanois. Les Héraultais, lanterne rouge de la Ligue 1, se dirigaient vers un septième revers de suite les rapprochant ainsi un peu plus vers la Ligue 2. Les sanctions contre le club héraultais pourraient être lourdes après ces nouveaux débordements. La Préfecture de l’Hérault avait pris un arrêté pour interdire les supporters des Verts dans le stade de la Mosson.