“Nadia Léger” au musée Maillol : plus que quelques jours pour (re)découvrir l’œuvre de cette artiste d’avant-garde

Marianne - News

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De 1974 à l’an 2000, à travers la vitrine de la compagnie aérienne Aeroflot, au 25 avenue des Champs-Élysées, une fresque en mosaïques de Lénine embrassait du regard le monde du grand capital. Dans le coin inférieur droit de l’œuvre, un nom : Nadia Léger. Mais qui était cette femme qui permit au révolutionnaire bolchevique de s’afficher ainsi aux yeux du monde libre ? Jusqu’au 23 mars, le musée Maillol lui consacre une rétrospective étonnante d’un point de vue historique, mais aussi scénographique. Il est encore temps de s’y presser…

C’est une exposition sans masque virtuel, où l’on chemine au cœur d’un monde qui n’est plus, mais où, à nouveau, sous nos yeux, gravite un art qui nous téléporte dans l’univers d’avant 1989… Nadia Léger était née en 1904, en Biélorussie, mais la révolution russe d’octobre 1917 lui permit de se libérer de sa condition d’enfant de moujiks [paysans] et d’entrer au Palais des Arts. Elle y suivra l’enseignement de Kazimir Malevitch, chef de file du suprématisme, ce mouvement artistique issu du cubisme qui n’use que d’éléments géométriques et de contrastes de couleurs.

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