France, Grèce, Norvège, Danemark, Suède, Indonésie… A l’image des sous-marins où plusieurs campagnes sont actuellement en cours, Naval Group court également après de nombreux prospects dans le domaine des bâtiments de surface, et précisément des frégates. Le groupe naval qui fabrique les FDI, les frégates de défense et d’intervention, fabriquées sur le site de Lorient, vise un marché estimé de 20 à 25 frégates, qui devrait se décanter dans les deux prochaines années. C’est notamment le cas pour la Norvège (quatre navires, plus un en option), la Grèce (1 + 3), la France (2 + 3), le Danemark (5), la Suède (3) et l’Indonésie (5)… Sans compter des intentions de commandes au Moyen Orient, notamment en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis (EAU).
Depuis la guerre en Ukraine, les tensions en mer de Chine et le futur désengagement des Etats-Unis en Europe, les pays européens souhaitent accélérer leurs achats en vue de renforcer leurs flottes, notamment avec une mise en service le plus rapidement possible de frégates anti-sous-marines et anti-aériennes. Naval Group propose la FDI, qui est un navire de guerre de 4.440 tonnes dont six ont déjà été commandées (trois pour la France et trois pour la Grèce). Les deux premières FDI seront livrées dès cette année à la France puis à la Grèce en fin d’année. Contrairement à la frégate britannique T-26 de BAE Systems, qui n’est toujours pas à l’eau et à la F127 de ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), qui reste à développer, et la Constellation, très en retard.