Alors qu’un premier cycle de négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis s’est achevé samedi 12 avril à Mascate, la capitale du sultanat d’Oman, dans une atmosphère qualifiée de « respectueuse et constructive » par les responsables iraniens, la population de la république islamique suit de près la suite des négociations, sans grande illusion sur leurs résultats rapides.
Dans un pays vivant depuis longtemps sous le poids des sanctions et de l’impasse diplomatique, les nouvelles négociations indirectes entre Téhéran et Washington sont perçues par beaucoup non seulement comme une affaire politique, mais aussi comme un élément profondément ancré dans leur quotidien – un moment qui pourrait soit apporter davantage de pression, soit apporter un certain soulagement. Après un premier cycle qui s’est achevé le 12 avril, Abbas Araghchi, négociateur en chef de l’Iran, a annoncé qu’un second cycle de négociations est prévu la semaine prochaine à Oman, où les deux parties devraient commencer à esquisser un cadre potentiel pour un accord.