Coéquipier de Neymar au PSG en 2017-2018, Javier Pastore est revenu sur la folie autour du transfert du Brésilien dans un entretien à As. L’Argentin en a profité également pour défendre le président Nasser al-Khelaïfi, qui l’a toujours soutenu.
Six ans avant l’arrivée de Neymar, Javier Pastore débarquait à Paris avec le statut de recrue la plus chère de l’histoire du club parisien. Incarnation du nouveau PSG sous QSI, l’Argentin était arrivé en 2011, à 22 ans, contre un montant de 42 millions d’euros. Là où en 2017, le Brésilien débarquait pour le montant de sa clause libératoire, soit 222 millions d’euros.
Dans un entretien à As, Javier Pastore est revenu sur ce transfert de Neymar, pour un prix “jamais vu”. “Nous ne pensions pas qu’un joueur pouvait avoir un tel prix sur le marché”, a lâché l’ancien chouchou du Parc des Princes. “Mais en le voyant jouer contre nous, puis en l’ayant comme coéquipier, le prix était trop faible. Il a révolutionné le football français et européen avec son arrivée à Barcelone. C’était fou de l’avoir comme coéquipier et de vivre tout ce qui se passait autour de lui.”
Javier Pastore aura partagé une saison avec Neymar, la première du Brésilien à Paris en 2017-2018. “Neymar est bien plus qu’un joueur de football. Après Leo (Messi), c’est le meilleur joueur avec lequel j’ai joué. Il a brisé le football, il a tout brisé, à cause de l’ampleur de son transfert”, a estimé “El Flaco”.
“Al-Khelaïfi a toujours été à mes côtés”
Interrogé également sur Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, Javier Pastore a confié avoir “une très bonne relation avec lui”. “C’est une personne proche du joueur et de l’équipe”, a poursuivi l’ex-milieu offensif. “Il a assisté à presque tous les entraînements et à presque tous les matchs, à domicile comme à l’extérieur. Il a toujours eu à cœur d’amener le club au sommet. Chacun a eu sa propre relation avec lui, mais la mienne est celle d’une personne qui a toujours été à mes côtés dans des moments difficiles pour moi.”
Pour Pastore, la “mauvaise réputation” de “NAK, en Espagne, tient surtout à “sa capacité énonomique”. “Cela me gêne un peu”, a conclu l’homme de 35 ans, toujours supporter du PSG. Fin avril dernier, l’ancien Parisien était par exemple dans le parcage à ‘Emirates Stadium, pour supporter les hommes de Luis Enrique face à Arsenal, dans une demi-finale aller de Ligue des champions.
Ce samedi, le PSG pourrait décrocher la première C1 de son histoire, face à l’Inter Milan en finale. Si Javier Pastore voit un match “très serré”, il souligne aussi le travail de Luis Enrique. “L’équipe est plus collective et a plus de valeur dans l’effort défensif que les autres années, y compris les miennes”, a jugé Pastore, bluffé aussi par les jeunes cadres de l’équipe qui donnent l’impression d’avoir “27 ou 28 ans”.