Tous les deux suspendus, Franck Haise et Paulo Fonseca se sont donnés une longue et chaleureuse accolade dans la tribune officielle avant Nice-OL (0-2), dimanche. L’entraîneur niçois est revenu sur ces retrouvailles.
L’avant-match de Nice-OL (0-2) a donné lieu à une scène plutôt inédite, dimanche. Tous les deux suspendus, les entraîneurs Franck Haise et Paulo Fonseca se sont retrouvés en tribune avant la rencontre pour purger leur sanction. Après une longue étreinte, les deux hommes ont échangé quelques mots avec un large sourire dans ce moment qui leur a permis de brièvement chasser la solitude loin de leur banc de touche respectif.
“Ça va être long pour lui”
“On s’est dit bonjour, on se ne s’est rien dit d’autre, des banalités”, a expliqué Franck Haise à l’issue de la rencontre. “On était content de se revoir parce que ça faisait un petit moment qu’on ne s’était pas vu. Mais ça va être long pour lui, ça c’est sûr. C’est long quand on est là-haut quand même.”
Paulo Fonseca a été suspendu neuf mois après son coup de sang contre l’arbitre M.Millot dimanche dernier lors de la rencontre face à Brest (2-1). Le Portugais est interdit d'”accès au banc de touche, d’accès aux vestiaires des officiels et de toutes fonctions officielles ainsi que d’accès aux vestiaires des joueurs, au terrain, au tunnel et à l’ensemble des couloirs” jusqu’au 15 septembre 2025, puis seulement d'”accès au banc de touche, d’accès aux vestiaires des officiels et de toutes fonctions officielles” jusqu’au 30 novembre 2025. Franck Haise purgeait, lui, le deuxième de ses trois matchs de suspension infligés par la FFF pour des “propos blessants” contre l’arbitre lors du match de Coupe de France contre Saint-Brieuc. Et il a hâte d’en finir.
“Dans l’Allianz, je suis tout en haut”, a-t-il ajouté. “On voit bien le match mais ça détache de la passion et je suis content de ne plus en avoir qu’un (match à purger). L’année dernière (à Lens), quand j’avais été suspendu, ça me faisait du bien parce que j’avais besoin de prendre de la hauteur. Là, on ne peut pas dire que ce soit vraiment le cas. Enfin, on doit toujours prendre de la hauteur mais je préfère le vivre du banc de touche.”