Jorge Maciel, adjoint de Paulo Fonseca, explique comment les choses se sont organisées dans le vestiaire lyonnais, dimanche à Nice (0-2) pour le premier match de suspension de Paulo Fonseca.
Paulo Fonseca a purgé le premier de ses très nombreux matchs de suspension, dimanche lors de la victoire de l’OL à Nice (0-2). Le technicien portugais a été suspendu neuf mois par la commission de discipline pour son coup de sang contre l’arbitre M.Millot la semaine dernière lors du match contre Brest. Privé d’accès au banc de touche, aux vestiaires des officiels mais aussi aux vestiaires des joueurs, au terrain, au tunnel et à l’ensemble des couloirs jusqu’au 15 septembre (la sanction est ensuite un peu allégée jusqu’au 30 novembre), le Portugais a pris place en tribune.
Fonseca s’est exprimé à l’hôtel
Son adjoint Jorge Maciel a pris le relais sur le banc de touche et explique ce que l’absence de l’entraîneur principal a changé dans la préparation du match. “Peut-être que vous ne connaissez pas trop l’ambiance dans un vestiaire”, a-t-il déclaré. “Les joueurs ont leurs particularités dans leur préparation individuelle. Chacun garde ses rituels, la musique, les étirements, le tennis-ballon… Ça, ça ne change pas grand-chose. Il y eu la participation du capitaine, la parole des entraîneurs, de tout le staff, ça ne change pas trop. Ce qui est changé, c’est qu’avant la sortie des joueurs pour l’échauffement, il y a une petite causerie du coach. On ne l’a pas fait, on l’a fait à l’hôtel.”
Maciel insiste ensuite sur la responsabilisation des joueurs. “Le rôle des entraîneurs, c’est comme les parents”, image-t-il. “L’éducation de ton fils, tu vas la voir quand il n’est pas avec toi, pas quand il est avec toi. C’est dans ce sens qu’on prépare l’équipe, pour qu’elle soit autonome et qu’ils appliquent l’éducation qu’on leur a apportée quand on n’est pas là.”
“C’est pour ça qu’on s’entraîne, c’est pour donner des habitudes et que l’équipe les suivent pour performer”, conclut-il. “Dans ce sens-là, on a trouvé l’équipe normale. On a des joueurs qui ont des centaines de matchs comme Coco (Tolisso), Nema (Matic) ou Alex (Lacazette). Ils étaient très importants parce que ce sont des capitaines et c’est à eux de le mettre en évidence à ce moment-là.”