Diplômé d’une grande école de commerce, Nicolas (le prénom a été modifié), 26 ans, peine à décrocher son premier poste. Sans s’être bercé d’illusions pour autant, il ne s’attendait pas à de telles difficultés. Pour « Marianne » il raconte ses premières déceptions dans un secteur où la cooptation est le nerf de la guerre.
Ce qui me motive dans le conseil ? Aller chez le client, changer d’environnement, un salaire plus élevé qu’ailleurs et, en théorie, un secteur moins bouché. Après deux années de droit à l’université, beaucoup trop théoriques pour moi, j’ai choisi le commerce pour son aspect professionnalisant. On y fait beaucoup de stages. J’ai donc fait un Bachelor en quatre ans dans une école de commerce.
Ma maîtrise en poche, j’ai cherché du travail. Personne ne voulait m’embaucher parce que je n’avais pas de master 2. J’ai donc rejoint une autre école de commerce, parmi le top 10 en France, en management avec une spécialisation en conseil. En tout et pour tout, j’ai cumulé près de deux années d’expérience professionnelle, uniquement en anglais.
« Je ne me leurrais pas sur les salaires en sortie d’études et sur le taux d’employabilité affiché. »