À la recherche de nouveaux partenariats internationaux, l’Union européenne aspire à assurer un approvisionnement sécurisé en combustible, à promouvoir la recherche et à garantir la sûreté des installations nucléaires afin de devenir pleinement autonome et indépendante sur ces questions. La France pourra-t-elle profiter de ce regain d’intérêt pour étendre son parapluie nucléaire aux États membres ?, s’interroge Nicolas Goldberg, consultant et responsable du pôle énergie de Terra Nova.
Face à l’enjeu majeur de la sécurité d’approvisionnement énergétique et de l’impératif climatique, plusieurs pays de l’Union européenne réaffirment leur engagement en faveur du nucléaire. Ce renouveau se traduit par de récents partenariats internationaux, un enjeu de financements à trouver et d’intentions à concrétiser. L’Union européenne encadre la coopération nucléaire à travers le traité Euratom, établi en mars 1957, qui vise à assurer un approvisionnement sécurisé en combustible, à promouvoir la recherche et à garantir la sûreté des installations nucléaires.