Intenable lors du match aller, Lamine Yamal sera “surveillé deux fois plus encore” ce mardi par les Milanais, pour le second acte de la demi-finale de Ligue des champions entre l’Inter et le FC Barcelone (21 heures). Derrière le phénomène se cache l’histoire d’un prénom composé à la symbolique forte.
Son nom revient partout. Du haut de ses 17 ans, Lamine Yamal ne cesse d’impressionner, recevant même les louanges de ses adversaires. Seulement voilà: formé à la Masia depuis ses sept ans, détenteur de nombreux records de précocité et considéré comme le digne héritier de Lionel Messi, le prodige barcelonais ne s’appelle pas vraiment Lamine Yamal. Du moins, pas totalement.
De son complet Lamine Yamal Nasraoui Ebana, le crack espagnol a choisi de ne faire floquer sur son maillot que ses deux prénoms, Lamine Yamal. Un choix rempli de sens qui rend hommage à ses origines. Alors que sa mère était enceinte, deux hommes sont venus en aide à sa famille qui était dans une situation difficile: Lamine et Yamal. En guise de reconnaissance, ses parents lui ont donné ces deux prénoms, suivis de leurs noms de famille respectifs.
Des origines très modestes
Sa mère, Sheila Ebana, est une serveuse équatoguinéenne tandis que son père, Mounir Nasraoui alias Hustle Hard 304 est un peintre en bâtiment marocain et est devenu un phénomène sur les réseaux sociaux. “À sa naissance, je savais qu’il deviendrait une star”, avait-il confié lors de l’Euro 2024. “Pour moi, il est le meilleur en tout, pas seulement en football, mais aussi en amour, en personne et en tout. C’est un enfant et il a reçu une bénédiction de Dieu, ce qui est très important et que nous devons apprécier à sa juste valeur”.
Preuve que Lamine Yamal n’oublie pas d’où il vient, le jeune prodige rend parfois hommage au quartier pauvre de Rocafonda où il a en partie grandi, lorsqu’il célèbre ses buts en mimant le 304, référence au code postal de cette commune catalane.
Ce mardi, il sera une nouvelle fois sous le feu des projecteurs lors de la demi-finale retour du FC Barcelone sur la pelouse de l’Inter Milan, alors que les deux équipes se sont quittées sur un match nul de folie (3-3) à l’aller il y a six jours. “Il fera l’objet d’une surveillance particulière, bien sûr. Nous le surveillerons deux fois plus encore”, a d’ores et déjà prévenu Simone Inzaghi, bluffé par ce “phénomène comme il en naît peut-être tous les 50 ans”.