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« La plupart des déportés comme moi, c’est des Kanak ! Ils nous ont fait dégager de notre pays ! » Au téléphone, Zacharie* s’emporte quand il raconte son histoire. Le 22 juin 2024, ce jeune homme de 27 ans incarcéré depuis 2022 au Camp Est, la prison surpeuplée et indigne de Nouméa, est convoqué avec vingt-deux autres détenus par le chef de détention. C’est le milieu de l’après-midi, et il ne se doute de rien.