L’image hautement symbolique a circulé sur les réseaux sociaux ce vendredi matin : celle de Benyamin Netanyahou, drapé dans un châle de prière, glissant une note entre les pierres du mur des Lamentations de Jérusalem, quelques heures avant le début des frappes de Tsahal visant, selon le discours officiel, à éliminer la menace nucléaire iranienne. Sur ce bout de papier, on peut lire une phrase tirée du livre des Nombres de la Bible, qui a inspiré le nom de l’opération Lion qui se dresse : « Voici qu’un peuple se lèvera comme une lionne, comme un lion, il se dressera. »
Le Premier ministre israélien vient d’entraîner l’État hébreu, qui livre depuis les attaques sanglantes du Hamas le 7 octobre 2023 la guerre la plus longue depuis sa création, dans un événement d’ampleur historique. Une opération dont ce dirigeant juif laïque, qui a commencé dès 1992 à alerter la communauté internationale sur le danger d’un Iran doté de l’arme atomique, rêve depuis trente ans. Celle que les Israéliens redoutaient sans doute le plus : la croisade contre le nucléaire iranien, « the Big One ».