L’entraîneur de l’OL Paulo Fonseca, suspendu neuf mois par la commission de discipline de la LFP après son coup de sang envers un arbitre lors de Lyon-Brest début mars, a saisi le CNOSF pour tenter de diminuer les sanctions à son encontre. L’entraîneur portugais est revenu sur ses doléances en conférence de presse, samedi.
Maintenu à l’écart de son groupe en Ligue 1 depuis maintenant plusieurs semaines – et pour encore quelques mois – Paulo Fonseca prend son mal en patience, mais ne veut pas abdiquer non plus quant aux recours possibles pour diminuer sa suspension.
Samedi en conférence de presse, en amont du déplacement de l’OL à Auxerre dimanche (20h45) lors de la 29e journée de Ligue 1, le manager portugais a détaillé pour la première fois ses doléances formulées auprès du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), organisme saisi par le club rhodanien pour tenter de faire revenir son entraîneur au plus vite sur son banc de touche.
“Je dois payer pour ce que j’ai fait”
“J’attends d’expliquer la situation et d’avoir la possibilité de changer ma sanction, qui je pense était très injuste et incompréhensible pour moi. On veut tout faire pour avoir plus de justice (…) J’espère avoir la possibilité de pouvoir entrer dans le vestiaire (…) Personne parmi les entraîneurs qui ont parlé ou fait des choses encore pires n’a eu ces sanctions. La punition (que j’ai reçue) est un exemple, mais je dois payer pour ce que j’ai fait, pas pour être un exemple. Nous ne sommes pas au temps de l’Inquisition, ce n’est pas comme ça. Je dois payer pour ce que j’ai fait. C’est ma troisième saison ici (en Ligue 1), j’ai reçu un carton rouge une fois. Je respecte le travail de l’arbitre, j’ai beaucoup de respect pour le football français”.
L’audience entre l’OL et le CNOSF aura lieu le 6 mai prochain. En première instance, les onze membres de la Commission de discipline de la LFP avaient frappé fort et de façon inédite dans le monde professionnel: suspension de toutes fonctions officielles et d’accès au banc de touche, aux vestiaires des joueurs et des officiels, au terrain, au tunnel et à l’ensemble des couloirs menant à ces zones. Et ce, jusqu’au 30 novembre 2025.