Le président de la commission de discipline Sébastien Deneux s’est présenté devant les journalistes pour expliquer les raisons qui ont motivé la sanction prononcée à l’encontre de Paulo Fonseca.
La sanction est tombée dans le courant de la soirée, comme attendu. Et comme pouvait le craindre le principal intéressé, la punition est exemplaire. “Proportionnée par rapport à tout le dossier”, a estimé la commission de discipline, mais très lourde quand même.
Pour son coup de sang à la fin du match contre Brest, l’entraîneur de l’OL Paulo Fonseca a été suspendu de banc de touche et de vestiaire d’arbitre jusqu’au 30 novembre 2025.
La décision prononcée couvre “une période de compétition effective” et s’applique “immédiatement”. Elle est “un peu inférieure au barème disciplinaire”, a fait savoir dans la soirée Sébastien Deneux, président de la commission de discipline.
“M. Fonseca est avant tout un éducateur”
“La commission a retenu que l’attitude de Mr Fonseca, en se projetant vers l’arbitre, en lui hurlant dessus, à telle enseigne qu’ils se sont retrouvés front contre front, est une attitude caractéristique d’un comportement intimidant et menaçant”, a-t-il expliqué, déplorant qu'”un acteur majeur de la ligue 1 ait adopté un tel comportement et renoncé à une exigence et à une ambition de responsabilité”.
“Mr Fonseca est un entraîneur de Ligue 1. C’est avant tout un éducateur. Il va de soi que cette attitude est rigoureusement incompatible avec ces fonctions”, a-t-il ajouté. Parce que la commission retient également qu’il s’agit d‘un “agissement fautif grave”, la sanction prononcée à l’encontre de Paulo Fonseca couvrira également l’accès à son propre vestiaire “avant, pendant et après le match jusqu’au 15 septembre 2025”.